LA QAI DES LOGEMENTS BIENTÔT DIAGNOSTIQUÉE ? - 18/09/2017

Les politiques de santé publique place souvent la qualité de l’air atmosphérique au cœur de leurs préoccupations. Mais l’air intérieur des bâtiments constitue également un enjeu sanitaire. C’est pourquoi, l’idée de rendre obligatoire un diagnostic Qualité de l’air intérieur (QAI) fait de plus en plus souvent l’unanimité.

Les sources de pollution intérieure

Si l’air de nos villes est souvent pollué par les particules fines issues des véhicules motorisés ou des activités intérieures, les sources de pollution de l’air intérieur sont bien différentes. Pour autant, des études ont démontré que l’air des logements pouvait parfois être bien plus dangereux que celui de l’extérieur.

Le confinement, la présence de matériaux émetteurs de polluants et l’usage de produits générant des gaz toxiques (aérosols, produits d’entretien, etc.) entrainent de mauvaises conditions sanitaires.

À quoi pourrait ressembler le diagnostic QAI des logements ?

La France a décidé de mettre en place une surveillance de la qualité de l’air dans les ERP. Un diagnostic sera exigé notamment dans les écoles et d’autres lieux publics. Le déroulement de cette expertise pourrait être copié pour établir une méthodologie de diagnostic QAI dans les logements.

Il s’agirait de combiner des analyses de prélèvement d’air afin de rechercher la présence de produits toxiques et d’en mesurer la concentration, avec des études de circulation de l’air (ventilation, aération, etc.) pour contrôler son renouvellement. Si une pollution quelconque est détectée, le diagnostiqueur devra également en identifier la source pour y remédier.